mercredi 31 mars 2010

VERS LA PORTE DE L'ORIENT...



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Je lis actuellement le dernier livre de Dominique Muller "Laguna Nostra" et un passage me fait penser à notre dernier petit séjour à Venise, mes enfants n'ont pas trop aimé cette ballade...

Alors que j'ai toujours aimé me perdre dans Cannaregio, on a l'impression d'être seul(e) et où la promenade devient inspirante...Voici ce qu'elle écrit :

..."Par delà l'entrelacs de rues populaires, l'enclave du Ghetto, somnolent des monastères cernés de vastes jardins, des palais découpés en dizaines de logis incommodes, des ateliers où vivotent ferronniers, charpentiers, miroitiers. Au long de quais déserts parallèles à la lagune s'égrènent un hospice de vieux, des bâtiments abandonnés, des façades dont les fenêtres murées ponctuent comme un rosaire la désaffection dont souffre le quartier. A Cannaregio, pluie et grisaille paraissent plus intenses, froid et vent plus mordants que dans le centre"...

Dominique Muller©éditions Robert Laffont, SA., Paris 2010

mardi 30 mars 2010

L'EAU DU CIEL

"L'eau du ciel se confondant avec celle des canaux, le monde est une éponge de pierre dont les alvéoles étroites et ruisselantes sont à peine des rues quand le vent se met de la partie. Mais alors tout l'articiel de Venise disparaît".
Aragon

dimanche 28 mars 2010

PONTE DEL FORMER

ponte del Former S'Crose

Venise©AngeMozziconacci 1980 (huile sur toile)


Venise©AngeMozziconacci 1980 (huile sur toile)
Lors de cette première promenade dans S'Crose et ensuite de S'Polo, nous avions découvert des lieux qui resteront à jamais gravés dans nos coeurs, et où aujourd'hui nous aimons toujours flâner...surtout y demeurer quand nous venons à Venise.
N'ayez crainte, les graffiti peints sur le mur de la calle ne sont que sur la toile, un petit clin d'oeil du peintre pour les siens !
J'aime ce coin de Venise, que je connais bien. Mais je n'ai jamais retrouvé l'atmosphère ressentie ce jour de novembre 1980, j'ai longtemps cherché et il m'arrive parfois de penser que ces moments n'étaient pas réels. Quand il y a du brouillard à Venise, certaines choses se passent comme si on pénétrait dans une histoire, parfois pas !!!

samedi 27 mars 2010

RIO ZEN ET FONDAMENTA SANTA CATERINA

Le deuxième matin, de la première fois...,
C'était un dimanche brumeux , loin des ballades dominicales des Vénitiens, nous découvrions Cannaregio.
Nous avions l'impression d'être seuls, dans un décor de théâtre, dès qu'un léger rayon de soleil percerait l'épaisse brume, tout s'animerait enfin ! Mais le brouillard avait envahi la cité et notre promenade s'est déroulée mystérieuse jusqu'au bout.
Nous longions des calli et des fondamenti, sans croiser une âme. Nous, qui recherchions l'insolite nous étions comblés !
Les sujets se dévoilaient au fur et à mesure, et c'était magique ! Malgré son grand âge, Venise nous offrait encore toutes ces merveilles...Plus loin, nous nous sommes perdus jusqu'à la Fondamenta Nuovo, l'atmosphère ouatée des quais, où surgissaient quelques vaporetti, revenant de S'Michele et nous sortions enfin de notre histoire imaginaire, où nous pensions un instant être les seuls au monde .... Venise©AngeMozziconacci 1980 (huile sur toile)

Venise©AngeMozziconacci 1980 (huile sur toile)



jeudi 25 mars 2010

RIO SAN LORENZO

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Je ne connaissais pas Venise, c'était la toute première fois et j'étais impatiente de la découvrir.
Mais toute seule, sans guide, sans repère, avec mes bons et mauvais choix, je me suis dirigée vers la première calle et le premier rio, j'ai découvert ce lieu.
Ce premier matin de novembre, très tôt, mes pas m'ont emmenée devant cette grille.
L'épais brouillard qui envahissait le rio et le jardin, rendait l'atmosphère étrange, irréelle.
J'avais entendu dire qu'à Venise, il n'y avait pas d'arbres, que des palais, des pierres et l'eau.
Balayées les images vues et revues dans les livres, et dans ce matin où un pâle soleil commençait à filtrer je l'ai vue, bien vivante et je l'ai aimée immédiatement.
Trente années plus tard, je suis toujours aussi emmerveillée par sa beauté, et chaque photo que j'aime partager, aura toujours une histoire, un peu la mienne, mais surtout la sienne !

mercredi 24 mars 2010

BEAUTE FATALE

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"Venise a la beauté menteuse du masque" écivait Georg Simmuel.
En fait c'est une ensorceleuse, elle nous tient par les sens.
Dès que nous arrivons et mettons le pied sur son sol, nous retrouvons la vue,
le toucher, l'odorat, l'ouïe.
Et déjà, nous reprenons racines, à l'affût de chaque moment, le nez en l'air, marchant à l'envers, revenant sur nos pas , empruntant le labyrinthe de ses calli, afin de s'y perdre et de vivre Venise à nouveau .

mardi 23 mars 2010

POUR ANNALIVIA ET SES CARNETS VENITIENS

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Une première bougie pour le merveilleux blog d'AnnaLivia et "Mes carnets Vénitiens".
Joyeux anniversaire !
Depuis le premier jour, j'ai toujours aimé me promener à travers ses billets, AnnaLivia pose un très beau regard sur Venise et offre aux grands amoureux(ses) que nous sommes de très belles photos pleines de sensibilité.
Ce petit clin d'oeil , j'ai choisi le même sujet qu'elle nous a offert ce soir, pour me joindre à sa fête !

REFLETS


En écho à mon billet d'hier, voici des reflets d'or et d'argent, signés Catherine ...
Merci à toi


lundi 22 mars 2010

LUMIERES D'OR ET D'ARGENT

"Ce qui double la magie du spectacle c'est qu'il est répété par l'eau...toutes ces lueurs, tous ces rayons, tous ces feux, toutes ces phosphorescences ruissellent sur le clapotis des vagues en étincelles, en paillettes, en prismes, en traînées de flamme.
Cela réduit, cela scintille, cela flamboie, cela s'agite dans un fourmillement lumineux perpétuel....la découpure des édifices semble nager entre deux ciels entre deux mers.
Est-ce l'eau qui reflète le ciel ou le ciel qui reflète l'eau ?
L'oeil hésite et tout se confond dans un éblouissement général."
Théophile Gautier (Italia 1855)



Posted by PicasaPhotos Marisol
Quelle belle hamonie de bleu et de bronze.....

samedi 20 mars 2010

MOMENTS DE REVE



Il y a des matins comme ceux-là, où notre promenade nous amène dans le miroir de Venise, la belle semble encore endormie...et chaque photo est un moment magique, un moment de rêve !

vendredi 19 mars 2010

AU COEUR DE LA VILLE






J'aime me promener tranquillement dans Venise, loin de la foule, je ne recherche pas spécialement les visites de lieux ou de musées. Ce qui compte pour moi, c'est de pouvoir découvrir à nouveau et encore, cette Venise mystérieuse et insaisissable ...
Se ballader comme si on était presque seul(e), s'imprégner de son atmosphère, écouter la vie, regarder en prenant le temps, toucher ses pierres, s'arrêter et écouter le clapotis de l'eau...et profiter de cet instant magique avant qu'il ne disparaisse !
A chaque fois mon coeur se serre devant cette beauté poigante, j'éprouve à son égard une sorte de frayeur car je sais qu'elle est vulnérable ! Aussi avant de la quitter, je demande à mes yeux de conserver toutes ces couleurs qui changent et s'inversent perpétuellement, mais qui resteront à tout jamais les siennes.

mardi 16 mars 2010

LA PIERRE ET LES OISEAUX [illustrations]

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© e-venise.com pour l'aigrette garzette
© italianissimo.free pour la lagune vue du ciel
© Vittore Carpaccio le lion aîlé
Voir dans le billet suivant la nouvelle de Marisol.....

LA PIERRE ET LES OISEAUX [nouvelle de Marie-Sol MONTES SOLER]


La lagune vue par mes amis Daniela et Luca © e-venise.com
Photo Yann Arthus Bertrand

LA PIERRE ET LES OISEAUX
de Marie-Sol MONTES SOLER, le 14 mars 2010

La clarté limpide d'un matin des premiers jours du monde se mirait dans la lagune. La mer et le ciel fêtaient leurs épouisailles. Leurs couleurs translucides se mêlaient avant de tomber dans l'infinie rondeur de l'horizon. Le silence apaisait le cristal de ce monde aquatique. Une forme blanche raya la chair bleue grise du ciel. La Vieille Mère survolait la côte à la recherche de nouveaux lieux de pêche pour les siens. Une grande île à l'étrange forme de poisson attira sa curiosité. Son oeil averti reconnut des terrains gorgés d'eau et de vie frétillante. Elle vira pour se poser. Un rayon de soleil attira son regard sur un espace ovoïde, on aurait dit que le poisson de terre venait d'ouvrir sa paupière. Intriguée elle se dirigea vers cet endroit précis. Un secret de pierre avait été enfoui là. Elle en était sûre. Ses plumes s'étaient redressées dès qu'elle s'était posée. Ce signe ne l'avait jamais trompée auparavant. Elle appela les siens. Ils arrivèrent en masse se posant à leur tour dans un bruissement d'ailes. Le plus dur restait à faire, il fallait entièrement recouvrir la terre concernée n'en laissant aucune aspérité dégagée. Ils s'y mirent avec application, pattes contre pattes, ailes levées. Un busard qui traversait les roselières crut voir vibrer les pétales immaculés d'une fleur géante.Ils sentirent tous ensemble l'appel de la pierre. Il venait de très loin mais il était puissant. Ils restèrent ainsi de longues minutes puis la Vieille Mère donna le signal du départ. Ils s'éparpillèrent en une volée de pépites blanches et furent avalés par le bleu du ciel.

La terre resta seule. La chaleur accumulée par les oiseaux blancs était en elle et la longue mutation s'ébranla. Les plantes qui ondulaient à sa surface l'avaient intégrée dans leur sève et leurs usines à chlorophylle allaient bon train. Dans leurs racines l'onde calorifique avait fait fuir les mandibules des larves d'insectes. Quelque chose d'extraordinaire était en marche. La chaleur poursuivit son chemin et descendit plus bas, beaucoup plus bas. Loin, très loin dans les abysses de la terre se lovait la forme de pierre. Un éclat de chaleur perça sa coque et l'éveilla. Alors dans la pierre s'initia une véritable mutation. Sa chimie interne ouvrit des espaces infinis entre ses planètes cellulaires. En elle tout se mit en mouvement. Ses composantes furent brassées, des univers explosèrent d'autres apparurent la transformant irrémédiablement. Elle ne fut bientôt qu'une masse incandescente qui se mit à trembler. Une force irrésistible l'entraîna. Son ascension fut fulgurante et destructrice. Elle fut violemment expulsée des entrailles de la terre. Elle était là palpitante et brisée. Autour d'elle toute vie gémissait. La chaleur s'était emparée du monde, la vie dut fuir.

Le temps passa. Les jours succédèrent aux nuits, les saisons aux années. La vie revint par petites touches. Des graines sortirent de l'oubli et s'épanouirent. La pierre s'était engourdie. Le monde autour d'elle avait continué sa propre histoire. Des êtres debout allaient et venaient désormais, leurs barques restaient amarrées de plus en plus longtemps. Ils finirent par s'installer. La mer elle aussi avait pris ses aises et entrait et sortait à sa guise dans l'île Poisson. Les oiseaux blancs revinrent. Leur Vieille Mère frôla l'espace où se terrait la pierre et comme son ancêtre elle vit ses plumes se hérisser. Les récits du temps enfui revinrent à sa mémoire. Elle appela les siens. Mettant leurs pas dans ceux des oiseaux du passé ils recouvrirent le monticule. Leurs longues jambes d'aigrettes rayèrent l'espace de leurs lignes fines. Rien ne se passa. Les oiseaux partirent. Des pêcheurs émerveillés suivirent leur envol.
L'île continua son histoire avec les hommes. Ils la saisirent à plein bras et la domptèrent avec la foi des vainqueurs. Les oiseaux regardaient de loin les bateaux devenir de plus en plus gros. Des maisons poussaient de partout juchées sur de longues pattes comme les leurs. La pierre appela de nouveau. Les aigrettes survolèrent l'ensemble de la lagune appelant tout leur peuple. Par on ne sait quel prodige tous les humains dormaient lorsque l'immense vol se rapprocha de l'oeil de pierre. Tous sauf un, le plus chétif, Chérubin le petit pêcheur de crabes verts. Il regarda pétrifié l'immense vol d'aigrettes garzettes. Ce qui suivit il n'osa jamais le raconter à personne. Et ce n'est que sur son lit de mort qu'il révéla son secret au prêtre venu pour l'extrême onction. Ce prêtre garda lui-même le secret mais lui aussi à la fin de sa vie s'en libéra. Et c'est ainsi que de siècle en siècle ce secret m'est parvenu et que je vous le livre à mon tour. L'immense vol d'oiseaux immaculés survola l'île Poisson et se posa sur son oeil. Ils entonnèrent aussitôt un chant étrange et puissant tout en martelant le sol de leurs milliers de pattes. Chérubin sentit une première secousse, il était tellement terrorisé qu'il resta là incapable de bouger. Le bruit se fit plus fort et la pierre sortit de terre. Les oiseaux l'entourèrent en battant des ailes. Alors une chose encore plus extraordinaire eut lieu : la pierre se souleva. La bouche de Chérubin s'ouvrait au fur et à mesure que la pierre s'élevait toujours cernée par les oiseaux. On aurait dit un nuage d'ailes magnifique et terrible. Imperceptiblement le nuage d'oiseaux se transforma et prit forme animale. Quatre pattes apparurent, un corps galbé et puissant un longue queue, une tête ébouriffée d'une large crinière. Pour finir le vol des aigrettes façonna deux amples ailes. Lorsque la bête féerique rugit les oiseaux s'envolèrent pour ne plus revenir. Le lendemain des pêcheurs trouvèrent Chérubin endormi auprès d'une grande statue de lion ailé qui affleurait à moitié de terre. Venise venait de trouver son emblème et allait pouvoir déployer les ailes de ses bateaux à travers toute la Méditerranée.

dimanche 14 mars 2010

PUITS CORTE ET CALLI


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..."Un ciel éclatant projetait par là son reflet dans la cour.[...]
Dans ce petit espace mi-salle, mi -jardin, l'air était tiède, d'un parfum de raisin, et le silence si total qu'on entendait l'incessant sautillement de l'oiseau qui passait d'un bâton à l'autre."

Hugo Von Holmannsthal, Andreas

vendredi 12 mars 2010

COULEURS HIVERNALES



Photos Marisol

Grâce à l'eau, les éléments sont réunis--la ville, la lumière, la nature, le sujet --ils fondent le même instant et portent le même éclat. On ressent une complète sensation d'exister. Tout vibre dans le paysage : le corps, les arbres, les animaux, les pierres...On peut rester des heures assis au bord de l'eau à contempler les pierres, des feux follets sur les murs, des esquisses fugitives sur les marches de marbre, à jouir de cette vacuité calme, patiente, qui nous est accordée.

(extrait de Venise - Miroir des signes - texte Bernard Neau)

jeudi 11 mars 2010

MARCHES LECHEES PAR LES EAUX


Photos Pascal
Royaume des eaux
S'il est au monde un royaume au bord de la mer, C'est Venise. Domaine aquatique, avec des canaux pour artères, des quais ou des ponts pour chaussées, et de palais élevés sur une plate forme composée de milliers de pieux...Cité balayée par un air iodé, pensivement mirée dans des eaux tranquilles...Paisible mirage oriental en pleine Italie...Vivant tableau, décor habité, où le voyageur a le sentiment de n'être qu'un simple passant rêvant d'éterniser toutes ses visions et tous ces précieux instants. Comme l'a dit Rilke : "Venise est un acte de foi".

(texte de Sylvie Durastanti dans "de Pierre et d'Eau Venise et la Vénétie " éditions Abbeville)

S'BOLDO VU PAR DANIELA ET LUCA

http://e-venise.com/photos10/0310-tempete-de-neige-a-venise.html

Photos de nos amis Daniela et Luca http://www.e-venise.com/ qui ont affronté la tempête de neige hier pour notre plaisir. Je vous conseille vivement d'aller voir les magnifiques photos. C'est tout simplement magique !
Je les remercie chaleureusement pour le petit clin d'oeil, car ils savent que j'aime beaucoup ce petit coin ...

mardi 9 mars 2010

MERCI MES AMICI


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Merci à Françoise, à Martine et à Catherine....

Pour leurs jolies photos qui sont venues compléter mon billet du 6 Mars.
Nous pouvons profiter de cette magnifique terrasse à divers moments de la journée et également à travers les 4 saisons, maintenant.
Après avoir fait une halte à l'Acqua Alta, la librairie que nous connaissons tous, nous arrivons au ponte Cavagnis et nos yeux se porteront automatiquement sur ce balcon spacieux et fleuri !

QUAND VENISE FAIT SON MARCHE




Photos Marisol et Pascal
Le traghetto San Sofia vient de vous déposer devant la Pescheria et l'Erberia, vous avez fait la traversée comme les Vénitiens, debout comme un(e) vrai(e) Venitien(ne)...
Déjà vous admirez les superbes étals, aux multiples couleurs. L'ambiance est vivante, ce lieu perpétue avec un joli sens de la mise en scène les traditions culinaires de la cité, fondées sur les ressources de la lagune.
Bien qu'allons-nous choisir aujourd'hui ? Cette salade de Trévise me semble succulente...alors voici une petite recette : Radicchio alla Griglia o Fritelle di Radicchio !
Cette salade, très rare dès que l'on s'éloigne de Trévise, doit le secret de sa saveur à la pureté de l'eau dans laquelle elle pousse. C'est d'ailleurs cette eau si pure qui explique la blancheur de la base de ses feuilles.
Ingrédients pour 6 personnes :
pour les beignets : chicorée rouge de Trévise, 1 oeuf battu, 200 grammes de chapelure, huile d'olive pour friture (inutile d'utiliser de l'huile extra-vierge), sel
Extraire le coeur de la salade, le couper en deux dans la longueur, laver soigneusement les feuilles, essuyer, passer dans la farine sans excès, puis, l'oeuf battu et la chapelure. Faire cuire dans l'huile bouillante. Egoutter sur un papier absorbant. On peut aussi la faire griller après l'avoir passée à l'huile. Au moment de servir, saler et poivrer.
Et voili et voilà, bon appétit !
(recette trouvée dans le livre de Venise à Vérone, l'esprit du goût)

lundi 8 mars 2010

LA PLUS BELLE RUE DU MONDE

Photo Marisol
Petit moment de repos à regarder les vaporetti, barques et gondoles...effectuant leur danse incessante sur la plus belle rue du Monde !

dimanche 7 mars 2010

UNE SAISON A VENISE


Sur le Campo San Giacomo Dell'Orio....

Différentes hypothèses ont été avancées afin d'expliquer l'étrange dénomination du campo : la plus simple veut qu'elle vienne d'un laurier (lauro) ayant jadis poussé près de l'église. Une autre, assez fantaisiste la fait dériver, par toute une série de déformations, du terme lupo (loup) : des hordes de loups auraient envahi le lieu à une époque reculée. Selon une troisième, on aurait surnommé l'église San Giacomo dal Rio (Saint-Jacques-du-Rio) pour la distinguer de ses homonymes du Rialto et de la Giudecca. Mais d'après hypothèse la plus vraisemblable, "Orio" viendrait de luprio (terrain émergeant d'une zone marécageuse). Au cours du XVIIIe siècle, on pava grossièrement le campo.

samedi 6 mars 2010

UNE SAISON A VENISE

Au-delà des itinéraires flêchés qui cantonnent le touriste pressé entre Saint-Marc et le Rialto, Venise est une ville qu'il faut savoir apprivoiser. Un exercice d'admiration qui est aussi un art de vivre. De cette pâle lumière hivernale, cette terrasse sera dans quelques semaines inondée de soleil et envahie par la mauve glycine ...
(photo Pascal)

vendredi 5 mars 2010

QUOTIDIEN

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Comme aujourd'hui, il fait un Mistral d'enfer, j'ai décidé de faire sécher le linge à l'extérieur !

jeudi 4 mars 2010

ITINERAIRES AVEC CORTO (1)

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En passant à la librairie ce matin, j'ai eu le plaisir d'avoir enfin mon guide que j'avais commandé, il y a un certain temps. J'attendais depuis que VenezZiamente d'Aldo en avait parlé, devenu introuvable, ma patience a été récompensée finalement et voici la nouvelle version (dépôt légal février 2010). J'ai juste feuilleté quelques pages, et je n'ai pas résisté de vous faire partager "mon quartier", la Porte de l'Amore, et je suis tombée sur "ma" cour....

ITINERAIRES AVEC CORTO (2)


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PORTE DE L'AMOUR
...Tournons à droite Calle del Tintor où nous trouvons sur la gauche, avant une bonne pizzéria (Ae Oche), la ruelle qui mène, après le porche, dans la petite cour du Tagliapiera.
Rehaussée d'un pavage de briques, avec ses plantes et ses fleurs tout autour, il émane d'elle une délicieuse grâce féminine. Il est donc bien naturel que Bouche Dorée ait choisi d'y résider, lors de ses séjours à Venise....